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French to Spanish: Un laser pour évaluer les vieux champagnes General field: Marketing Detailed field: Wine / Oenology / Viticulture
Source text - French LE FIGARO, le 18 juin, 2014. Un laser pour évaluer les vieux champagnes
Publié le 10/07/2014 par Bernard Burtschy
Photo: FRANCK PRIGNET/ Le Figaro Magazine
La mesure de la pression d'une bouteille et l'analyse de son contenu sans l'ouvrir améliorent la connaissance des flacons les plus anciens. Exemple chez Bollinger.
Tout incite à une consommation rapide du champagne. Le consommateur est pressé et souvent il ne dispose pas de cave, sans compter l'esprit du temps, le fameux Geistzeit, qui pousse irrésistiblement vers des arômes francs, frais et simples qui respirent la jeunesse. Cette mode arrange aussi le producteur, car le stock coûte cher ; il implique une immobilisation de la trésorerie et de la place pour un résultat qui n'est pas forcément garanti. La position officielle de la Champagne est claire : " Dès que la bouteille est en vente, elle peut être bue." Contrairement aux bordeaux et même aux bourgognes, ce n'est pas la peine de se compliquer la vie pour déterminer la date de consommation optimale d'une bouteille de champagne. Pourtant, il y a longtemps déjà, Lily Bollinger, qui a dirigé la maison de champagne Bollinger de 1941 à 1971, avait découvert les vertus d'un vieillissement prolongé. Dès 1961, elle lance avec le millésime 1952 ce qui va devenir le fameux RD pour " récemment dégorgé ". Un RD correspond au même champagne que le millésimé, la Grande Année, mais il bénéficie d'une maturation plus longue en cave.
Des arômes complexes
Quel est l'intérêt de cette maturation plus longue? Après introduction du sucre et de la levure dans la bouteille de vin et obturation consciencieuse, il se produit à l'intérieur du flacon une deuxième fermentation. La loi impose quinze mois au minimum pour cette maturation et trente-six mois pour un champagne millésimé. Mais beaucoup de grands champagnes dépassent allègrement ces limites minimales pour le meilleur. Durant cette lente maturation, le contact entre les levures mortes, qui s'appellent les lies, et le champagne apporte une grande complexité et des arômes très originaux sous le nom d'autolyse des levures, phénomène qui n'est pas entièrement compris sur le plan scientifique. Mais la réalité est là, ce qu'avait déjà compris Lily Bollinger il y a soixante-dix ans. La dégustation de tous les RD produits par la maison Bollinger, y compris le tout premier du millésime 1952, montre que l'idée reste géniale. Richard Geoffroy, le chef de cave de Dom Pérignon, l'a reprise sous le concept d'oenothèque de deuxième, voire de troisième plénitude. Ainsi, Dom Pérignon 1996 est arrivé dans un premier temps sur le marché après dégorgement en 2003. Le même 1996 est revenu sur le marché cinq ans plus tard avec un dégorgement de 2008, plus complexe et plus riche. Toutes les maisons de Champagne ou presque abritent dans leurs immenses caves de vieux flacons qui sont ouverts pour quelques privilégiés. La maison Bollinger possède, dans de multiples niches plus ou moins oubliées, des réserves importantes de bouteilles dans des états très divers, plus ou moins remplies: "Il était indispensable que nous reprenions en main ce stock pour le remettre en état ", souligne Jérôme Philipon, le patron de Bollinger.
Autrefois, il était impossible de connaître l'état d'un champagne sans l'ouvrir. Heureusement, la science vient au secours de ce beau projet grâce à une technique non invasive. Depuis peu, l'aphromètre laser permet de connaître la pression de la bouteille sans la déboucher et sans étalonnage préalable. " L'arrivée de cet instrument a complètement changé notre chantier de remise en valeur de nos stocks. Nous traitons en moyenne 80 bouteilles par jour en déterminant exactement leur contenu ", précise Gilles Descôtes, le chef de cave de la maison. Il faudra donc s'attendre, à plus ou moins grande échéance, à la présentation par Bollinger d'une oenothèque riche de très vieux millésimes.
Un instrument encore onéreux
La technologie de mesure par laser s'invite aujourd'hui dans tous les secteurs, que ce soit au bord des routes, où elle permet de mesurer à distance les vapeurs d'alcool dans un véhicule, ou dans une cave pour mesurer la pression d'une bouteille de champagne sans la déboucher. Dans ce dernier cas, cette technique non invasive effectue la mesure en utilisant l'absorption de la lumière infrarouge par la molécule du dioxyde de carbone (le CO2) au niveau de l'espace de tête de la bouteille. Comparée avec la méthode de référence, l'aphromètre, les résultats sont excellents. La méthode n'est pas encore à la portée de toutes les bourses : pour un banc de test complet, comptez 100 000 euros, mais quelques rares laboratoires, comme le pôle technique et environnement du Comité interprofessionnel des vins de Champagne en sont équipés.
Translation - Spanish LE FIGARO, 18 de junio de 2014.
Un láser para evaluar los viejos champanes
Publicado el 10/07/2014 por Bernard Burtschy
Foto: FRANCK PRIGNET/ Le Figaro Magazine
La medición de la presión de una botella y el análisis de su contenido sin abrirlo mejora el conocimiento de las botellas más viejas.
Todo incita a consumir rápido un champagne. El consumidor tiene prisa y por lo general no dispone de bodega, sin contar con el espíritu del tiempo, el famoso Geistzeit (o Zeitgeist1) que nos impulsa irresistiblemente hacia los aromas francos, frescos y simples que respiran juventud. Esta moda también favorece al productor, porque el almacenamiento es caro; implica tener inmovilizada la liquidez y el espacio pero no garantiza forzosamente el resultado. La posición oficial de la región de Champaña es clara: “Desde que la botella sale al mercado, ya se puede beber.” A diferencia de los burdeos y hasta de los borgoñas, no merece la pena complicarse la vida para determinar la fecha de consumo óptima de una botella de champán. Sin embargo, hace ya mucho tiempo, Lily Bollinger, que dirigió la casa de champán Bollinger de 1941 a 1971, había descubierto las virtudes de un envejecimiento prolongado. En 1961 lanza, con la cosecha de 1952, lo que se convertiría en el famoso RD, que significa “récemment dégorgé” ("recientemente degollado"). Un RD corresponde al mismo champán que el millesimé (de añada), la Grande Année ("gran cosecha"), pero goza de una maduración más larga en bodega.
Aromas complejos
¿Para qué sirve esta maduración más larga? Después de introducir el azúcar y la levadura en la botella de vino y taponarla perfectamente, se produce en su interior una segunda fermentación. Las normatividad exige al menos quince meses para esta maduración y 36 meses para un champán millesimé (de añada). Pero muchos de los grandes champanes superan ampliamente, para bien, estos límites mínimos. Durante esta lenta maduración, el contacto entre las levaduras muertas, llamadas lías, y el champán, aporta gran complejidad y aromas muy originales. Este fenómeno es conocido como autólisis de las levaduras, aunque todavía no ha sido completamente explicado de manera científica. Sin embargo, la realidad está allí, algo que Lily Bollinger ya había comprendido hace setenta años. La degustación de todos los RD producidos por la casa Bollinger, incluyendo la primera cosecha de 1952, muestra que la idea sigue siendo brillante. Richard Geoffroy, jefe de la bodega de Dom Pérignon, ha retomado esta idea bajo el concepto de Enoteca de segunda, e inclusive, de tercera plenitud. De esta forma, Dom Perignon 1996 fue introducido por primera vez en el mercado después de su degüelle en 2003. El mismo 1996 apareció nuevamente en el mercado cinco años después con fecha de degüelle de 2008, más complejo y más rico. Todas, o casi todas las casas de la Champaña, albergan en sus enormes bodegas botellas viejas que sólo se abren para unos cuantos privilegiados. La casa Bollinger conserva en sus múltiples nichos medio olvidados, importantes reservas de botellas que se encuentran en estados muy diversos y más o menos llenas: "Era necesario que volviéramos a ocuparnos de estas existencias para recuperarlas", señala Jérôme Philipon, presidente de Bollinger.
Ataño, era imposible conocer el estado de un champán sin abrirlo. Afortunadamente, la ciencia está aportando mucho a este magnífico proyecto gracias a una técnica no invasiva. Desde hace poco, el afrómetro láser nos permite medir la presión del interior de la botella sin descorcharla y sin calibración previa. "La aparición de este instrumento ha cambiado completamente nuestro método de revalorización de nuestras reservas. Estamos procesando un promedio de 80 botellas por día determinando de esta forma su contenido exacto", señala Gilles Descôtes, Jefe de Bodega de la casa. Se espera, por lo tanto, que en un plazo no muy largo, Bollinger presente una enoteca rica en añadas muy viejas.
Un instrumento aún caro
Hoy en día, la tecnología de medición mediante láser se utiliza en todos los sectores, ya sea en las carreteras, donde permite medir a distancia los vapores de alcohol en un vehículo, o en una bodega para medir la presión de una botella de champán sin descorcharla. En este último caso, esta técnica no invasiva realiza la medición utilizando la absorción de luz infrarroja a través de la molécula de dióxido de carbono (CO2) a nivel del espacio de cabeza de la botella. Comparado con el método de referencia, el afrómetro, los resultados son excelentes. El método aún no está al alcance de todos los bolsillos: un dispositivo de pruebas completo, cuesta unos 100.000 euros, sin embargo algunos pocos laboratorios, como el centro técnico y medio ambiental del Comité Interprofessionnel des vins de Champagne (Comité interprofesional de vinos de Champaña), ya cuentan con este equipo.
English to Spanish: Discurso realizado por un diputado en el Parlamento Europeo General field: Other Detailed field: Government / Politics
Source text - English READ 2 (S), rapporteur.- Mr President, I am almost getting used to speaking on issues to do with telecommunications to an almost empty House. I think sometimes attendance is in direct, inverse proportion to the financial implications of certain proposals! When I first spoke I was tempted to quote from Gray’s Elegy in a Country Churchyard which says something like: for many a rose is born to blush unseen and waste its sweetness on the desert air. But it is perhaps presumptuous to compare myself to a rose and Parliament to the desert air. But this is the most important application yet of the framework directive, the open network provision. The Commission itself states that “voice telephony is the biggest and most economically important service operated by telecommunications organizations”. It is also the most important to very many Community citizens.
The directive has three main objectives: to establish the rights of users of voice telephony services; to improve access to the public telephone network infrastructure for all users on an equitable and non-discriminatory basis; to extend Community-wide provision of voice telephony services. Indeed, the Commission’s own communication gives an analysis of the differences in the extent to which telephones are available in the different Member States. The problem procedurally is that the original Commission text on which I started work has already been considerably revised by the Council text, relating to the question of consumer protection which is extremely important in the provision of voice telephony. There has been a change from a direct protection of consumer rights which was contained in the original Commission text, to a more indirect approach. However, I did not think it was sufficiently different or of sufficient significance to require me to start the whole process again.
The main issues that I have tried to address in my report have been these: first, the impact of advanced features on basic services; second, how special network access can be best ensured – I think this was the area where there were the most lobbyists and the most criticisms; I have here tried to introduce, though with considerable personal reservations, the concept of reasonableness, but I know just how widely the notion of reasonableness can sometimes be construed; the third main issue is how the consultation process can be strengthened; the fourth relates to the roles of the Commission, the Council and Parliament in the future implementation of the directive, and allied with that, the nature of the review process itself; lastly, there is the key question of the adequacy of the different national regulatory authorities which vary enormously between Member States from some which have a staff of only two or three to others which are fully operational and able to cope with the demands of these proposals.
There were the usual difficulties inherent in a technical report for Members of Parliament, who are almost all generalists, to recognize the economic and social implications of such a technical proposal. I have tried to submit amendments addressing those main issues and strengthening them where I felt they needed it. I have also adopted some parts of the Council text which I thought were helpful, but on the whole I have tried to address questions of principle rather than the many questions of detail.
I should like to mention one particular point which is that I have tried to introduce amendments to protect the position of small and medium-sized operators. The problem here is the potential and actual dominance of the large public telecommunications operators. I thought it was reasonable to give some protection to the smaller organizations.
I should like to conclude by thanking both the Commission, who have been enormously helpful in a difficult technical report, and also colleagues on the Committee on Economic and Monetary Affairs and Industrial Policy for the time that they took to put forward helpful and thoughtful amendments. I commend the report to the House.
Translation - Spanish READ 2 (S), ponente.- Señor Presidente, estoy empezando a acostumbrarme a hablar sobre temas relacionados con las telecomunicaciones en una Cámara casi vacía. ¡Creo que a veces la asistencia es inversamente proporcional a las implicaciones financieras de algunas de las propuestas! En mi primera intervención, me sentí tentado a citar a Thomas Gray, quien en su “Elegía sobre un cementerio de aldea”, dice algo así como: hay rosas que nacen y florecen sin ser vistas y pierden su aroma en el aire del desierto. Sería presuntuoso compararme a mí mismo con una rosa y al Parlamento con el viento del desierto, pero es que estamos hablando de la aplicación más importante hasta ahora de la Directiva marco, la oferta de red abierta. La propia Comisión afirma que "la telefonía vocal es el servicio más amplio y de mayor impacto económico operado por organismos de telecomunicaciones". También es el más importante para muchísimos ciudadanos comunitarios.
La Directiva tiene tres objetivos principales: establecer los derechos de los usuarios de los servicios de telefonía vocal; mejorar el acceso a la infraestructura de la red de telefonía pública para todos los usuarios en base a criterios equitativos y no discriminatorios; ampliar a toda la Comunidad el suministro de los servicios de telefonía vocal. De hecho, el propio informe de la Comisión proporciona un análisis de las grandes diferencias que existen entre los distintos Estados miembros en cuanto a disponibilidad de teléfonos. El problema, en términos de procedimiento, es que el texto original de la Comisión en el cual empecé a trabajar ha sido modificado (revisado) considerablemente por el texto del Consejo, en especial en lo relativo a la protección del consumidor, lo cual es de suma importancia tratándose del suministro de telefonía vocal. Se ha adoptado un enfoque más indirecto en lo relativo a la protección de los derechos del consumidor, que en el texto original de la Comisión figuraba de manera más directa. Sin embargo, no lo consideré sustancialmente diferente o de particular relevancia como para empezar todo el proceso nuevamente.
Los temas principales que he tratado de abordar en mi informe son los siguientes: primero, el impacto de las funciones avanzadas en los servicios básicos; en segundo lugar, cuál sería la mejor forma de garantizar el acceso especial a la red –creo que éste fue el tema con mayor participación de cabilderos y el que recibió más críticas; es aquí donde he tratado de introducir, aunque con muchas reservas personales, el concepto de “razonabilidad”, pero bien sé cuán ampliamente puede interpretarse este término algunas veces; el tercer tema principal es el de cómo se puede fortalecer el proceso de consultas; el cuarto se refiere a las funciones de la Comisión, el Consejo y el Parlamento en la futura aplicación de la Directiva y, vinculado a ello, la naturaleza del mismo proceso de revisión; y por último, está la pregunta clave sobre la capacidad de las diversas autoridades nacionales regulatorias, que varían enormemente entre los Estados miembros: los hay que sólo cuentan con equipos de dos o tres personas, mientras que otros son plenamente operativos y capaces de hacer frente a los requerimientos de estas propuestas.
Se presentaron las dificultades habituales inherentes a un informe técnico destinado a los miembros del Parlamento (que son, en su mayoría, generalistas para identificar las implicaciones económicas y sociales de una propuesta tan técnica. He intentado proponer enmiendas relacionadas con los temas mencionados anteriormente, y las he reforzado donde me parecía que era necesario. También incluí algunas partes del texto del Consejo que consideré útiles pero, en su conjunto, he tratado de abordar cuestiones de principio en lugar de las múltiples de detalle.
Un punto que me gustaría señalar en particular es que he tratado de introducir enmiendas tendientes a proteger la posición de los pequeños y medianos operadores. El problema aquí es la posición dominante existente y potencial de los grandes operadores de telecomunicaciones públicas. Pensé que sería razonable proporcionar algún tipo de protección a las organizaciones más pequeñas.
Quisiera concluir agradeciendo tanto a la Comisión, que ha sido de gran ayuda en la elaboración de un difícil informe técnico, como a los colegas de la Comisión de Asuntos Económicos y Monetarios y de Política Industrial, por el tiempo dedicado a implementar las útiles y detalladas enmiendas. Encomiendo el informe a la Cámara.
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